Zelda-Twilight
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 En route pour la Joie

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Chibi Goldo
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Chibi Goldo


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MessageSujet: En route pour la Joie   En route pour la Joie EmptyMer 6 Juin - 23:49

[Voici l'introduction d'une fic' encore en écriture, qui est assez trash par moments (dans l'intro, y'a rien de choquant en fait ^^) donc je post que ça, voir si les admins laissent passer ou pas. Je pense pas qu eles plus jeunes liront, mais bon ^^' Je préfère prévenir.]

Un cri d’horreur s’éleva dans la nuit silencieuse. Une volée de sombres corbeaux posés sur les arbres sinistres de l’allée menant au cimetière s’envolèrent, pris de panique face au bruit. Tel un spectre sans pitié, l’ombre s’avança doucement vers la jeune fille qui lui servait de victime ce soir. La lune était dissimulée par d’épais nuages, qui ne laissaient filtrer que très peu de lumière dans cette nuit sans étoiles. La fille tomba en arrière, recula au sol, et glissa lentement vers une tombe, pour s’en aider et se relever. Un peu trop tard. Abattant son sombre, long et inquiétant instrument mortuaire, la Mort déchira l’épaule gauche d’Elisa, réduisant en miette son omoplate qui céda incroyablement vite, et terminant sa course entre les côte de la jeune fille. Le spectre démoniaque sortit sa faux du corps d’Elisa. Pas encore… Son corps n’était pas encore apte à passer dans l’au-delà. Le tueur s’approcha du corps où un souffle de vie très faible subsistait encore de façon miraculeuse. Introduisant ses ongles dans le visage de la fille, réduisant à néant sa beauté si grande et si pure, il arracha l’œil droit et le creva entre ses longs doigts sombres et squelettiques. Il continua son jeu, et arracha quelques nerfs du visage.
Ensuite, il délaissa sa faux pour un instrument plus petit qu’il sortit de son long manteau noir ; un instrument petit et extrêmement coupant. Un scalpel de chirurgien, sûrement. Doucement, il ouvrit le bras d’Elisa en deux, mettant les veines à l’air, et retirant la peau. Il arracha les tuyaux sanguins à l’aide de ses doigts secs et tranchants, et les balança plus loin. Il retira l’os, le grignota de ses dents jaunies et pourries par le temps. Il le recracha rapidement, et après avoir regardé son œuvre, il se mit à marcher vers la sortie, en chantonnant, d’une voix sombre et sans joie :

« Journée de la pleine lune… Au sommet de la lune… A caresser de loin… Ton cœur. Au rendez-vous suivant… j’attends. Tout ça ne vaut pas plus cher… Que ce bouquet de nerfs…♪ »

Il ramassa sa faux au sol de la main droite, et de la main gauche, il saisit les veines et les nerfs qu’il avait balancé. L’arme de mort sembla devenir floue, et, d’un coup, elle disparut dans un vent de poussières. Il saisit son bouquet de vaisseaux sanguins à deux mains et continua a chanter :

« Trompe la mort, et tais-toi. Trois petits tours, et puis s’en va…♫ »

Il continua sa route encore quelques secondes, avant de s’arrêter. La lune perça alors un trou dans les nuages et, la Mort, tendant ce qu’il tenait entre ses mains vers le ciel, il chanta, cette fois-ci, bien plus fort :

« Je sais, je n’ai offert… Que des bouquets de nerfs. ♪»

En route pour la joie.
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Chibi Goldo
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MessageSujet: Re: En route pour la Joie   En route pour la Joie EmptyJeu 7 Juin - 20:16

Chapitre premier.

« Je vais crever le corps de ce fils de pute. »

Rien ne pouvait calmer Raphaël. Il faisait les cents pas dans sa chambre d’hôtel miteuse, à présent seul, et il passait son temps à frapper dans les murs, à guetter le téléphone, ou à lancer des injures et des menaces dans le vide contre celui qui l’avait séparé de sa bien-aimée. Il poussa un nouveau juron en s’effondrant, dos au mur, pour finir assis au sol. Des larmes coulèrent le long de ses joues. Retour arrière. Il voulait rembobiner la cassette-vidéo, remettre le DVD au chapitre précédent. C’était impossible… Il avait trouvé l’amour de sa vie, et voilà qu’on la lui enlevait en une soirée. Si il avait su, il n’aurait pas décroché l’appel du commissaire de la police de la région. « Bonjour, on a retrouvé le corps de votre fiancée sans vie et mutilé. Vous êtes là ? Allô ? ». Raph’ avait raccroché. Il n’avait rappelé qu’une demi-heure après, pour demander des précisions. Il n’y croyait toujours pas.

Relevant la tête légèrement, il s’aperçu alors que le chaos s’était installé dans cette chambre, louée la veille au soir dans le village où sa belle Elisa avait été retrouvée. Ou tout du moins, ce qui en restait. Le détraqué mental qui l’avait attaquée lui avait arraché les yeux, la langue, et le nez, et avait désossé son bras droit. Les murs étaient pourris par l’humidité, le lit était défait, des vêtements étaient éparpillés un peu partout, le téléphone fixe de la chambre avait été balancé avec rage au sol, et le portable de Raphaël trônait sur la cheminée, apparemment seul survivant sortit indemne de la tempête de folie qui avait saisit le jeune homme pendant la nuit. Une ou deux bouteilles de bières vides étaient également éparpillées dans la pièce.

« Enfoiré ! Si je te retrouve, tu vas déguster…Pourquoi ? Espèce de merdeux ! »

Raphaël savait pertinemment que l’assassin de son âme sœur ne l’entendrait jamais, mais il continuait. Il s’obstinait. C’était une manière comme une autre d’évacuer le chagrin si imposant qui avait pris place dans son corps. Le jeune homme était vraiment fou amoureux de sa princesse, de son étoile. Il était clair, que, vu son physique si parfait, il n’aurait pas le moindre mal à trouver une autre petite amie ; il était grand, svelte et beau. Un visage fin aux traits précis, deux yeux bleus-gris incroyablement profonds et des cheveux blonds mi-longs, et un style vestimentaire sombre, mais assez ‘classes’. Un mec quasi parfait, qui avait fait de brillantes études en géologie. Il aurait, au mois d’octobre, vingt-six ans. ‘Encore jeune !’ lui disait souvent Elisa, qui avait un an de plus et qui, comme toutes les filles à cet age et désirant rester jeune, se trouvait beaucoup trop vieille.

En repensant à sa belle, Raphaël sentit une autre larme couler le long de sa joue. Rassemblant ses dernières forces, il se hissa jusqu'à la fenêtre. « Je suis perdu… » pensa-t-il. Il regarda le paysage au dehors. Il y avait d’abord ce sinistre village écossais, où s’activaient quelques rares riverains désirant faire du commerce avec les encore plus rares touristes. Après les maisons, il avait l’allée aux arbres morts qui portaient sur leurs branches des dizaines de corbeaux qui inspiraient le cafard à Raph’, et qui menait au cimetière du village. Le cimetière. Celui-là précisément où était morte Elisa.

Non, il ne pouvait pas se laisser abattre. Il se promit, en regardant un corbeau s’envoler à tire-d’aile, de retrouver et de tuer celui qui lui avait éteint la lumière de sa vie, même si il devait faire face à la mort en personne. Ce qui était un peu la cas, d’ailleurs.

Son téléphone portable sonna. Une fois. Deux fois. Il se retourna doucement, regardant l’appareil vibrer, émettre du son et produire des effets lumineux. Raphaël marcha avec lenteur et ouvrit le clapet du téléphone pour décrocher. Il le porta à son oreille et entendit en poussant un gémissement de douleur la voix de sa chère sœur. En temps normaux, il l’adorait. Sa sœur, c’était sa sœur. Elle avait deux ans de moins que lui, mais avait toujours su jouer un rôle de nounou pour lui. Seulement, cette fois-là, il ne voulait pas de son aide. Elle l’exaspérait, comme tout le monde en fait.

« Raph’ ? Allô ? J’voulais te demander comment tu allais… Quand j’ai reçu ton message hier, j’ai pensé… Tu es là ? »

Je t’emmerde, pensa-t-il en répondant :

« Ah… euh… Ouais, je suis là. Ecoute, j’ai pas envie de parler. A plus. »

« Eh, mais attends, je me disais que tu... »

Raccroché. Au revoir sœurette, et à la prochaine fois. Raph’ saisit les clefs de la voiture de location qu’il s’était prise et sortit de la chambre en refermant à double-tour, sans oublier d’emporter son portable, en sachant qu’il ne répondrait qu’aux appels du commissaire, pour savoir les avancements de l’enquête. Apparemment, Elisa n’était pas la première victime. C’était la troisième, un tueur en série devait sévire dans le coin.

Et dire qu’ils étaient venus ici en amoureux, pour « décompresser » du stress de la vie quotidienne avant le mariage, prévu un peu avant Noël. On était en septembre, et il faisait déjà un froid de canard.

Raphaël descendit les marches de cet hôtel minable et passa devant le réceptionniste sans même le saluer. A quoi bon ? Cet abruti ne parlait qu’un patois local, comme tous les péquenots du village, d’ailleurs. Et les touristes actuellement ici aussi, ils étaient chinois. Or mis le commissaire, qui venait d’une ville voisine, personne ne semblait ni comprendre se qu’il disait, ni faire attention au jeune français qui avait perdu la femme de sa vie.

Lorsqu’il sortit, il frissonna. Il avait oublié de prendre sa veste. Il pensa d’abord à remonter, fouiller sa chambre et finir par tomber dessus, mais finit par rejeter l’idée. Il ne pouvait pas perdre de temps inutilement. Il fit quelques pas et se demanda par où commencer son enquête. D’après le commissaire, il y avait eu deux autres victimes. Avec un peu de chance, il allait peut-être pouvoir avoir leurs adresses et coordonnées auprès du chef de la police, si il se montrait convainquant. Bien qu’il entendait déjà les remarques comme « Vous devriez laisser ce travail à la police, monsieur. Retournez dans votre hôtel. », mais il fallait y croire. Il s’approcha de la Peugeot 206 verte pomme qu’il avait louée, et, au moment où il allait ouvrir la portière, jeta son regard sur l’allée des sombres arbres. Finalement… Un peu de marche ne lui ferait pas de mal. Il rangea ses clefs dans la poche droite de son pantalon, et se mit à marcher vers l’endroit où était morte Elisa. Il ne fit pas attention aux vendeurs qui lui vantaient en très, très mauvais anglais les qualités de leurs produits. Ils avaient beau faire des efforts, ces pouilleux ne pouvaient pas s’exprimer clairement. Et Raph’ ne voulait pas perdre ses forces à décoder leurs paroles.

Il finit par sortir du village, et s’aventura sur le chemin boueux qui menait au cimetière. Le chemin de terre n’était pas fort carrossable, et incroyablement long. Il devait bien faire trois-cents mètres, entouré de saules. Un vent froid glaçait le sang de Raphaël, qui n’avait vraiment pas chaud. Il pesta contre ce « pays de merde ! », et se retrouva relativement vite devant l’imposante grille qui barrait la route. Le terrain n’était pas très grand, en fait. Huit rangées de tombes, chacune longue d’environ quarante mètres, avec une tombe tous les deux mètres. Le cimetière était ancien et rempli ; plus personne n’avait été enterré ici depuis des lustres. Tous les morts des environs sont emportés vers le gigantesque jardin mortuaire de la ville voisine.

Raphaël eut un mouvement d’hésitation, puis se décida une bonne fois pour toutes. Prenant sa motivation et son courage à deux mains, il poussa la grille de fer et pénétra dans le lieu du crime. Etrangement, les crétins qui servaient de flics aux débiles de la région n’avaient même pas posés de scellées. A peine si on avait fait le contour du corps à la craie…

Raph’ avança encore un peu, se trouvant bien seul. Il resta quelques minutes devant la tombe sur laquelle sa future-femme avait été charcutée, repensant aux moments heureux qu’il avait eut avec elle. Il l’avait connue par hasard, à Paris. Il l’avait aperçue dans un café, seule, et avait sauté sur l’occasion pour la draguer. En fait, elle était pas si seule que ça, son copain est arrivé après. Mais elle avait finit par quitté cet handicapé pour lui. Normal, en même temps.

Il fut soudain tiré de sa rêverie par une voix fluette et féminine. Une voix d’enfant. Cette voix comptait ; « Quatre-vingt six, quatre-vingt sept, quatre-vingt huit, quatre-vingt neuf… ». Raphaël se retourna dans tous les sens, se demandant d’où ça pouvait bien venir. Il marcha, se guidant uniquement avec ses oreilles. Il déboucha dans la septième allée, et découvrit une petite fille blonde, haute comme trois pommes, avec de longs cheveux blonds, de couleur très vive, attachés avec deux élastiques roses bonbons. Elle était habillée de façon gothique. Raphaël avait toujours détesté ça, trouvant cela ridicule et stupide. Mais bizarrement, il trouvait que ça lui allait drôlement bien, à cette petite fille. Elle était mignonne comme un cœur !

« Cent trois, cent quatre, cent cinq, cent six, cent sept,… »

Il se risqua à l’interrompre :

« Tu comptes quoi, dis-moi ? »

Elle mit un petit temps à répondre, continuant de compter. Arrivée à cent vingt-cinq, elle se décida, et de sa voix si belle, lui répondit, sans se retourner vers lui :

« Les morts. »

Compter les morts ? Elle n’avait rien de mieux à faire, cette gosse ? Raphaël calma avec difficulté la colère qui montait en lui. Jouer dans un cimetière, c’était déshonorer les morts. Il s’apprêta à parler, mais la fillette le prit de vitesse.

« Cent cinquante deux, cent cinquante trois…Cent cinquante trois. Y’en a une de plus qu’avant-hier… C’est une jolie femme brune. Elle est très pâle, et il lui manque la moitié du visage, et un bras… »

Raphaël en eut le souffle coupé. Mais qu’est-ce qu’elle racontait ? Et ce sourire d’ange… Il semblait si trompeur. La description qu’elle avait faite, il l’avait déjà entendues, plusieurs heures auparavant. C’était le commissaire, lorsqu’il lui avait fait la description du corps d’Elisa. Troublé, le jeune homme demanda :

« Comment peux-tu dire ça en comptant simplement les tombes ? »

La petite fille eut un sourire malicieux, et s’exclama :

« Je compte pas les tombes. Je compte les morts, je viens de te le dire ! »

Mais bon sang, c’était quoi cette gamine ? Elle pouvait voir les morts ? Elle le menait en bateau ou quoi ? Il s’apprêtait une nouvelle fois à parler, mais, la petite fut à nouveau plus rapide :

« Mais la dame, elle est pas enterrée ici… je comprends pas, elle devrait déjà être partie ! Y’a comme une chaîne qui semble l’attacher à cet endroit. Pourtant, elle a pas l’air d’ici… Un peu comme toi. Tu la connaissais ?»

Raph’ devenait fou. Y’avait pas d’autre mot. Il ne pouvait pas admettre l’existence du surnaturelle. Cette petite fille était sûrement un mirage. D’une voix tremblante, à peine audible, il demanda à cette… chose :

« Qui es-tu ? Qui… ? Comment est-ce … possible? »

La petite fille lui sourit, et se mit à chantonner, tout en se mettant à trottiner à travers les allées de tombes :

« On l’a vu dans les cimetières… Avec les chats des poussières. Glissant entre les fissures. Frôlant les tombes, et l’armures. Ce soir, il ne dérange… Que les Démons et les Anges…♫ »

Elle tourna derrière une tombe, et disparu. Raphaël était, lui, sans voix. Il resta là, à contempler bêtement la tombe où avait disparu la fillette. Il fut tir é, pour la deuxième fois, de sa rêverie par une voix qui l’interpella :

« Monsieur le française ? C’est vous ? »

Il n’y avait pas photo. Ce type avait un de ses accents… Au moins il parlait français. Raphaël avait bien évidemment reconnu le commissaire Erikson, auquel il avait parlé la veille au téléphone. Il se retourna, et, se frottant le bras droit avec la main gauche pour se réchauffer un peu, il répondit, d’une voix claire, utilisant un vocabulaire simple et en parlant lentement pour bien se faire comprendre :

« Oui ! C’est moi, je suis Raphaël Lazzy ! Vous êtes bien le commissaire Erikson ? »

L’homme en question était grand, mince, et avait un visage très anguleux. Il avait de courts cheveux gris, et des petits yeux globuleux. Il était habillé très richement, et inspirait une sensation de respect sans pareil. Il semblait bouillonner d’intelligence. Erikson se pencha en avant, tenta de déchiffrer ce que lui avait dit Raphaël buttant sur certains mots, mais finit par dire en avançant vers le français :

« Si ! Je suis Erikson ! Moi voulais vous poser une ou deux questions ! »

Raphaël soupira. Ce policier était gravement chiant. Mais il ne pouvait pas faire autrement que d’obéir. Il fit un petit ‘oui’ de la tête et le policier commença son interrogatoire.

« Je me demandais pourquoi votre femme était allée au cimetière la nuit de sa mort. Vous pouvez répondre ? »

Raphaël fut d’abord surpris de voir le commissaire réussir une si longue phrase sans erreur quelconque de conjugaison. Ensuite, il essaya de répondre à ce qu’on lui demandait. Pourquoi était-elle sortie déjà ? Il ne savait même plus. Ah si.

« C’était au milieu de la nuit. Elle a dit qu’elle avait besoin de prendre l’air. Je ne me suis pas inquiété sur le moment. Et le lendemain matin, vous m’avez appelé. »

Raphaël avait parlé un peu trop vite pour le commissaire, apparemment. Celui-ci demanda d’une voix un peu honteuse à Raph’ de répéter. Bien qu’exaspéré, ce dernier exécuta l’ordre du policier sans broncher. Ceci fait, Erikson fit un mouvement de tête de droite à gauche, avant de dire :

« Merci de l’information, monsieur. Je ne vais pas plus embêter vous. »

Erikson s’éloigna doucement. Apparemment, la police elle-même pataugeait. Quelle bande de bras cassés…

« Ouf ! Il est parti ! Je n’aime pas ce monsieur ! Il sent le sang ! »

Raphaël se retourna, et découvrit, à moitié cachée par une tombe imposante garnie d’une grande statue d’ange, la petite gothique qui avait disparue quelques minutes auparavant.
« Qui… Qui es-tu ? »

Ce coup-ci, bien qu’il avait eu une grande hésitation avant de parler, Raphaël avait plus d’assurance que la première fois qu’il avait posé la question. Le fait que la fillette était revenue lui donnait l’espoir qu’elle était humaine, après tout. Comme aucune réponse ne semblait venir de l’enfant, Raph’ continua, de plus en plus serein :

« Moi, je me nomme Raphaël, mais tu peux m’appeler « Raph’ » si tu veux. C’est quoi ton nom ? »

Il s’avança de quelques pas, se traînant avec lenteur, avant de s’accroupir pour se mettre à la hauteur de la petite. Celle-ci eut un très léger mouvement de recul, mais retourna sur sa position initiale. Elle semblait craintive, mais, vraisemblablement, le jeune homme en face d’elle lui inspirait confiance. Un peu. Ou tout du moins, assez pour qu’elle lui réponde :

« Mon prénom, c’est Marlène, mais j’aime pas ça ! Alors, même si je parle jamais à personne -sauf au morts, mais eux ne font qu’écouter- je préfère Maria. »


Dernière édition par le Mar 12 Juin - 23:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: En route pour la Joie   En route pour la Joie EmptySam 9 Juin - 16:42

Waaah c'est glauque Surprised
Ne pas trop jouer à Resident Evil =)
Mais sinon, je sais pas de quoi tu tires cette Fan fiction, mais on a l'impression d'y être mdr
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MessageSujet: Re: En route pour la Joie   En route pour la Joie EmptyDim 10 Juin - 11:20

Noir Désir, en grande partie.
J'écris ce qui passe dans ma tête en écoutant ce groupe de rock en gros.
La suite est en création ^^ (jdevrai édité le post précédent, j'ai aggrandi le chapitre 1 depuis u_u)
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MessageSujet: Re: En route pour la Joie   En route pour la Joie EmptyMar 12 Juin - 23:24

[J'ai édité le 2eme psot du topic, mais c'était trop long ^^' voila donc la suite du chapitre, après la partie en plus du 2eme post u_u']

Suite du chapitre 1 :

Parler au morts ? Les voir ? Encore cette histoire ? Mais qu’est-ce qu’elle racontait ? Curieux, et prudent, Raphaël décida d’en savoir plus. Mais il faudrait ruser, Maria semblait incroyablement en avance sur son age. Elle ne devait pas avoir huit ans…

« Tu peux voir ceux qui sont partis ? Ou bien tu me raconte des mensonges ? »

La petite fille sembla offensée et, tirant la langue et haussant le ton, Maria s’exclama :

« Non ! Je mens pas ! J’ai jamais menti ! Je les vois ! Je te jure ! C’est comme ça depuis que je suis toute petite… »

Raphaël bredouilla quelques mots d’excuses. Juste après, il se rendit compte d’une chose très étrange. La gosse parlait français. Sans le moindre accent, et sans la moindre faute. De plus, elle ne semblait, elle non plus, pas de la région. Une fois qu’il eut terminé de parler, Maria lui souri en disant :

« C’est pas grave ! De toutes façons, personne ne me croit jamais. Alors je suis toujours toute seule… »

Raphaël eut presque pitié de Maria. Il s’approcha doucement d’elle et déposa sa main sur l’épaule de la gamine en disant :

« Moi, je te crois. La description de la femme que tu as faites tout à l’heure, c’était ma fiancée. Elle est morte il y a deux jours. »

Levant ses grands yeux noirs vers l’homme qui lui tenait l’épaule, Maria ravala de la salive et lui dit, après s’être jetée dans les bras du garçon :

« Pardon ! J’aurais pas du le dire alors ! »

Raphaël se releva après quelques secondes et caressa le haut de la tête de Maria en soupirant. Quel étrange fillette… Il la croyait vraiment, pour finir. Et il avait pitié d’elle aussi. Etre toujours seul, c’était l’horreur. Finalement, il était heureux de l’avoir trouvé sur sa route. En route pour la joie, il n’allait désormais plus quitter Maria jusqu'à la mort.


Dernière édition par le Mer 13 Juin - 17:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: En route pour la Joie   En route pour la Joie EmptyMer 13 Juin - 14:39

j'aime bien mais le fille s'appelle comment? lola, marlène ou maria????
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MessageSujet: Re: En route pour la Joie   En route pour la Joie EmptyMer 13 Juin - 17:36

Il restait des lolas? Meeerde >__< Son nom c'est Marlène mais elle préfère s'appeler Maria. A la base, j'avais mis Lola, mais j'ai changé pour Maira. J'ai du oublier d'en changer un u_U' Je vais remodifier ça u_U'

Gomenasaï ^^'

Edit : valaaaa, c'ets fait ^___^'
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